samedi 23 mai 2009

Photomontages de Rama Coulibaly

Tête
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Le coq et les papillons
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La vestale
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Eden
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Casta Diva
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Rama Coulibaly, née au Mali en 1974, est arrivée à Versailles à l'âge de six ans. Comme elle ne parle pas français, en primaire elle développe tout de suite un talent particulier pour le dessin et la peinture qui deviennent ses moyens d'expression et de communication privilégiés. Ses institutrices l'encouragent et elle gagne le concours de dessin de fin d'année avec son "paradis" peuplé d'oiseaux colorés, de fleurs imaginaires et de grands arbres. Cette passion ne la quittera plus et aujourd'hui encore son univers est teinté de ses rêves d'enfance.
En classe elle comble rapidement ses lacunes en français en apprenant à nommer tout ce qu'elle dessine. Au collège elle obtient ses meilleures notes en arts plastiques et troque des dessins contre des exercices de maths. Certains garçons lui commandent même des dessins érotiques qu'elle monnaye un franc ou deux.

A l'adolescence elle remplit ses cahiers de classe de silhouettes graciles, de robes bariolées, de lamés et de fils d'or. Son père tenait un atelier de confection à Bamako et petite elle récupérait des chutes de tissus pour faire des pagnes et des robes à ses poupées. Naturellement Elle s'oriente vers la mode et obtient un bac pro "styliste-modéliste" au lycée Elisa Lemonnier en 1994.

Elle fait son premier stage chez Gérard Darel puis travaille pour Xelu Beet.

En 1999 elle crée avec son ami et son grand frère la société BE YOUNG dont elle devient la styliste. Elle dessine du streetwear très original mais aussi des modèles beaucoup plus audacieux et personnels, des tenues de scène futuristes pour des groupes de rap et des danseuses, des robes de soirée pour des "people". Diams, Lucy Liu, Pam Grier, les Poetic lovers ont porté leurs vêtements. Durant son temps libre elle se remet à la peinture et commence à travailler sur des collages.
Quand Be Young met la clé sous la porte en 2003 elle prend des jobs en intérim dans la vente tout en se consacrant à ses toiles.

C'est en 2005 qu'elle trouve vraiment le mode d'expression qui lui correspond. Elle découpe en étroites bandelettes des photos de magazines féminins qu'elle assemble avec un oeil de brodeuse et un goût de coloriste pour créer des fonds et des motifs. A l'ère du "couper-coller" informatique et de photoshop, Rama Coulibaly invente une méthode artisanale exigeante et minutieuse qui n'est pas sans rappeler les pointillistes ou les nabis. En 2006 elle se met en scène pour la première fois comme personnage avec "la vestale" et commence une série "d'autoportraits" d'inspiration onirique et légendaire. Son travail réinvente sa vie en héroïnes de contes, en figures théâtrales ou en personnages mythologiques. Couleurs, costumes et symboles composent un monde imaginaire qui, dit elle, "donne une dimension spirituelle à mon existence". Elle travaille comme une costumière créant robes et chapeaux mais à partir de bout de papiers. En styliste, elle choisit soigneusement les fleurs, les pierres, les bijoux et les divers accessoires qui finiront d'habiller sa toile, les animaux qui peupleront ses féeries.

Rama Coulibaly n'a pas fait d'école d'art, elle n'a pas suivi de cours du soir, elle a peu fréquenté les musées et les galeries. C'est une autodidacte habitée qui a choisi le photomontage pour s'exprimer mais à la manière d'un peintre choisissant sa palette. S'il fallait lui trouver des influences ou plutôt lui créer des repères en citant quelques noms je dirais Klimt, le Douanier Rousseau, Frida Khalo, Cindy Sherman, Pierre et Gilles.

En fait, elle-même ne revendique qu'une inspiratrice, sa muse, Bjork. Les albums de la chanteuse accompagnent inlassablement son travail, la musique un peu "chamanique" et "l'inquiétante étrangeté" des textes résonnent avec l'univers onirique de ses collages.
Aujourd'hui Rama Coulibaly projette de s'installer dans un atelier qui deviendrait aussi une boutique pour conjuguer son travail de plasticienne avec la création de vêtements. Au fond chez elle, l'un et l'autre sont indissociables.

Pierre Fougères
Contact Rama Coulibaly
06 08 40 95 36

Rama Coulibaly une artiste géniale

Lors d'une course à Belleville, j'ai découvert les travaux de collages photographiques de Rama Coulibaly. Elle se sert du collage et de la photo pour travailler la matière de manière abstraite et aussi se met en scène dans des décors surréalistes. Elle exposait jusqu'à la mi mai ses travaux à l'Atelier Le Tayrac à Belleville au 66 rue Julien Lacroix, Paris 19ème. J'y suis retournée ensuite avec une amie artiste plasticienne-photographe Flo et aussi faire ce reportage photo pour vous la présenter.
Vous pouvez directement contacter Rama Coulibaly au 06 08 40 95 36.



Avec le directeur de la boutique Le Tayrac, Yves Frémion - Rama Coulibaly - et Flo


mercredi 20 mai 2009

Quelques peintures de 1999

Voici quelques Encres de Chine de 1999,
Format 50 x 65 cm environ
Qui parlent d'énergies, de corps subtils, de circulations de la vie dans les corps, de l'union du féminin et du masculin pour unifier l'esprit, d'atomes et de molécules, l'infiniment petit et le cosmos.

















La suite sur La Rétrospective en Ligne 1986 - 2007

Rama une artiste d'Origine du MALI

Rama Coulibaly est une artiste d'origine malienne qui a exposé récemment à Belleville son travail de collages photographiques.

C'est amusant comment les évènements ont amené cette coincidence RAMA AMMA pour ce message qui se trouve juste après le message AMMA et l'oeuf primordial du Monde des Dogons, car les Dogons sont du MALI comme Rama. Tout se rejoint dans l'Univers, comme la respiration de Dieu, des Origines. D'ailleurs le tableau ci-dessous pourrait s'appeler la Mère Divine, ou bien la Création de l'Univers. L'oeuf symboliserait la grossesse de Rama comme l'origine et la création du Monde dont l'espace de Vie est l'univers, le ciel étoilé infini et mystérieux, comme L'infini et le mystère de la création éternelle.




Rama Coulibaly 06 08 40 95 36

lundi 18 mai 2009

Amma et l'Oeuf primordial du Monde chez les Dogons




Dogons lors d'une cérémonie pour le Dieu Amma, évoqué par leur masque. (Photos Internet)


Déjà dans l'excellente étude linguistique entre le sanscrit et la langue kikongo sur les noms sacrés qui révéle des similitudes dans les deux langues, dont je vous ai communiqué le lien sur ce blog dernièrement, l'auteur écrivait que : "AMMA is the name of Divine Mother in India. In African tradition, to call a woman or one’s mother people usually say Mama. Changing the disposition of the letter contained in AMMA by reading from right to left or vice versa we obtain MAMA. AMMA is the name of a deity in Dogon tradition in Mali." "AMMA est le nom de la Mère Divine de l'Inde. Dans la tradition africaine, pour appeler une femme ou une mère les gens disent MAMA. En changeant la disposition des lettres, on obtient AMMA et de même avec MAMA. AMMA est le nom d'une divinité dans la tradition Dogon au Mali."

Ce lien sacré entre l'Afrique et l'Inde ne peut que nous réjouir de l'universalité de l'être.

Peu après je finis un roman de Bernard Werber, Nous les Dieux et à la page 441, un passage de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu rédigée par Edmonds Wells sur "Les Dogons", comme quoi la vie se répond par les coincidences et les liens, les synchronicités qui montrent une conscience universelle vivante.

Edmonds Wells écrit qu'en 1947 un éthnologue français Marcel Griaule qui s'interessait de pret à un peuple de 300 000 personnes vivant au MALI, "isolé sur les hauteurs accidentée des falaises de Bandiagara, à une centaine de kilomètre de la ville de Mopti. Les Dogons". Après un conseil de sages de la tribu, ils décidèrent d'initier Marcel Griaule à leurs secrets et "lui présentent Ogotemmeli, un vieillard aveugle, gardien de leur grande caverne sacrée".

En cherchant avec Internet, je viens de trouver les entretiens avec Ogotemmeli en document word à télécharger !


Voici quelques passages de ce livre, "l’auteur de ce livre et ses nombreux coéquipiers fréquentent les Dogon depuis une quinzaine d’années. Ils ont publié sur ces hommes des travaux qui en font actuellement le peuple le mieux connu du Soudan français : Les Ames des Dogon (G. DIETERLEN, 1941), Les Devises (S. DE GANAY 1941), Les Masques (M. GRIAULE, 1938) ont apporté à l’érudition la preuve que les Noirs vivaient sur des idées complexes, mais ordonnées, sur des systèmes d’institutions et de rites où rien n’est laissé au hasard ou à la fantaisie. Ces travaux, il y a déjà dix ans, attiraient l’attention sur des faits nouveaux concernant la « force vitale » dont les sociologues nous entretiennent depuis un demi-siècle. Ils démontraient l’importance primordiale de la notion de personne, elle-même liée à celle de société, d’univers, de divinité."

"Ogotemmêli, d’Ogol-du-Bas, chasseur devenu aveugle par acci­dent, devait à son infirmité d’avoir pu longuement et soigneusement s’instruire. D’une intelligence exceptionnelle, d’une habileté physique encore visible malgré son état, d’une sagesse dont le prestige s’étendait dans tout son pays, il avait compris l’intérêt des travaux ethnologiques des Blancs et il avait attendu pen­dant quinze ans l’occasion de révéler son savoir. Il voulait sans doute que ces Blancs fussent déjà au fait des institutions, des coutumes et des rites les plus importants.
En octobre 1946, il manda chez lui l’auteur et, durant trente trois journées, des entretiens inoubliables se déroulèrent, mettant à nu l’ossature d’un système du monde dont la connaissance bouleversera de fond en comble les idées reçues concernant la mentalité noire comme la mentalité primitive en général."

Lors de la deuxième journée, Ogotemmeli parla du commencement des choses, de "l'aurore des choses" et parla du Dieu AMMA : "Les étoiles provenaient de boulettes de terre lancées dans l’espace par le dieu Amma, dieu unique. Il avait créé le soleil et la lune selon une technique plus compliquée, qui ne fut pas la première connue des hommes mais qui est la première attes­tée chez Dieu : la poterie. Le soleil est, en un sens, une poterie portée au blanc une fois pour toutes, entourée d’une spirale à huit tours de cuivre rouge. La lune a même forme et son cuivre est blanc. Elle n’est chauffée que par quartier."

AMMA créa l'Oeuf primordiale, la matrice d'où se créera toute la vie en "mettant en germe les huit graines fondamentales qui donneront naissance à la Réalité." "Amma engendra ensuite les Nommos, hommes-poissons qui seront ses représentants. Quatres Nommos mâles pour commencer et ensuite leurs quatres Nommos femelles." etc.
La mythologie Dogons place Amma dans le ciel sur la planète Sirius A. Etrangement toutes les planètes de notre système solaire découvertes par les dogons sont situés aux bons endroits alors que ces planètes étaient difficiles à repérer jusqu'à peu de temps, comme Neptune, Pluton et Uranus. Sur leurs cartes est placé à côté une étoile qu'Ogotemmeli définit comme "l'objet le plus lourd de l'univers" Sirius B. Leurs calendriers sont basés sur un cycle de 50 ans liés à la rotation de ces deux étoiles, l'une tournant sur l'autre. Edmonds Wells écrivait dans son encyclopédie "or depuis peu, on a découvert Sirius B, une naine blanche tournant autour de Sirius A, ayant un cycle de 50 ans et possédant, en dehors des trous noirs, la plus grande densité de matière connue à ce jour."

dimanche 3 mai 2009

Sainte Thérèse de Lisieux


Portrait de Sainte Thérèse de l'enfant Jésus à la Chapelle Notre Dame des Anges, du forum 104 à Paris 6ème où je suis allée le 24 avril 2009 pour un concert de Gospel pour les oeuvres caritatives d'AMMA.
Je la trouve remplie de conviction dans son coeur et de beauté dans son regard. Magnifique photo qui révèle sa douce présence inspirée comme si elle parlait et sonnait la Foi et l'Amour par son regard qui montre un au-delà proche et accessible.
Il y a une profondeur et une étrangeté comme un miracle, l'être vivant au delà du temps et de l'espace et du visible, l'autre monde... où même la frontière entre la vie et la mort n'existerait plus, comme un lien éternel avec l'éternité.
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Rassemblement pour le Tibet, Dimanche 3 mai 2009


Peu de temps après le premier salon de la culture tibétaine à la Pagode de Paris les 25 et 26 avril dernier,
Un appel par "la Communauté Tibétaine de France et ses amis" à un rassemblement pour le Tibet Dimanche 3 mai 2006
PLACE EDMOND MICHELET - PARIS
dès 18H jusqu’à 20H métro Rambuteau,
Les Halles, près de Beaubourg






Suite...
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Le fait de parler des tibétains et de leur combat pacifiste et de démocratie pour la Chine et le Tibet est une bonne chose, même si tout à l'heure je ne vais pas à ce rassemblement because je suis en plein autre travail important. Les tibétains ne doivent pas devenir un peuple oublié, qui pourraient être brimés jusqu'au dernier tant que durera l'appel à l'autonomie du Tibet et oublié aussi le manque de liberté d'expression en Chine et des droits de l'homme qui sont corrompus par des gens insensibles à le douleur d'autrui.
La torture est une grande erreur humaine, personne en toute conscience ne devrait faire du mal à son prochain. Les pays qui se livrent à la torture devraient être jugés par une cour mondiale des Nations Unis en respect de la Charte des Droits de l'Homme, leur interdisant strictement et purement l'emploi de telles méthodes barbares.

1999 Les Encres

Autour d'une table Dyptique 1 Dyptique 2 Couple L'enfance Dyptique 3 Dyptique 4 Fruits ...