mercredi 10 octobre 2012

La médaille miraculeuse

La médaille miraculeuse de la chapelle notre dame de la médaille miraculeuse 140 rue du bac à Paris. "La médaille est gravée selon les indications de Catherine. Elle aura une exceptionnelle diffusion (plusieurs dizaines de millions). Sur l'avers, Marie, entourée de l'inscription « Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ». De ses mains partent des rayons symboles des grâces obtenues par Marie. Certains rayons sont moins marqués : ils symbolisent les grâces qui ne sont pas demandées et qui pourtant seraient exaucées. Sur l'envers, on y voit la Croix et l'initiale de Marie. Le coeur de Jésus avec la couronne d'épines symbole de la Passion. Le coeur de Marie traversé par un glaive selon la prophétie de Siméon. Les douze étoiles décrites dans l'Apocalypse (Ap. 12,1), qui seront reprises, à titre officiel, sur le drapeau de l'Europe." 



Lundi dernier quand je suis allée à la Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, j'ai prié aussi pour les animaux, pour leur liberté et leur protection. Les animaux veulent que l'espèce humaine les laisse tranquille. 

Merci de les entendre






Marie répand ses grâces sur l'Humanité Entière, à tous les humains et à tous les animaux.


Stop La Fourrure

La fourrure des vestes que les gens portent, cols et tours des capuches sont de la fourrure de chiens, chats ou lapins. Certaines fourrures sont de la marmotte. Pour un occidentaux, cette fourrure ne coutent pas chers, et il n'a pas conscience de la souffrance engendrée par cet achat. Quel karma négatif collectif l'Occident est entrain d'attirer, ainsi que la Chine principal fournisseur des fourrures de plus la Corée du Sud, le Vietnam et le Danemark, ainsi que la Russie, pays fournisseur de fourrures..




mercredi 3 octobre 2012

Michel Onfray - sur la Corrida

Par Michel Onfray membre d'honneur de l'association Alliance anticorrida

LE CERVEAU REPTILIEN DE L’AFICIONADO

Le Conseil constitutionnel vient d’autoriser la poursuite des spectacles de traitements inhumains et dégradants... de l’h
omme. Car assister à une corrida, c’est s’installer dans ce qu’il y a de moins humain dans l’homme : le plaisir pris à la souffrance et à la mise à mort d’un être vivant. On a beau envelopper ce rite barbare de fanfreluches culturelles, citer Goya, renvoyer à Picasso, en appeler à Hemingway ou Leiris, les ritournelles culturelles de cette pauvre caste, il n’y a pas de bonnes raisons pour un cortex normalement constitué de travailler en faveur du cerveau reptilien. 

Toute la civilisation est effort d’arrachement de la barbarie pour aller vers la culture : disons-le moins prosaïquement, pour aller du talion à la loi, du viol à sa condamnation, de l’exploitation des enfants à leur éducation – de la corrida à son abolition. Il cohabite en chacun de nous un cerveau de l’intelligence et un cerveau de serpent : on doit au premier les artistes, les écrivains, les bâtisseurs, les philosophes, les musiciens, les inventeurs, les pacifistes, les instituteurs ; au second, les tortionnaires, les tueurs, les guerriers, les inquisiteurs, les guillotineurs, et autres gens qui font couler le sang dont les toreros. 

Sade est le maître à penser des amateurs de corrida : il fut avant les Lumières le dernier penseur féodal pour qui son bon plaisir justifiait le sang versé. Il faut en effet un formidable potentiel sadique pour payer son entrée dans une arène où le spectacle consiste à torturer un animal, le faire souffrir, le blesser avec cruauté, raffiner les actes barbares, les codifier, (comme un inquisiteur ou un tortionnaire qui sait jusqu’où il faut aller pour garder en vie le plus longtemps possible celui qu’on va de toute façon mettre à mort...) et jouir de façon hystérique quand le taureau s’effondre parce qu’il n’y a pas d’autre issue pour lui. 

Dans leur cynisme, les aficionados récusent cette idée de l’impasse dans la mort et renvoient pour ce faire aux rares taureaux graciés exactement comme le partisan de la peine de mort justifie cette autre barbarie par la possibilité pour un chef d’État d’exercer son droit de grâce... La preuve que le taureau ne meurt pas toujours, c’est que, selon le caprice des hommes, on décide parfois d’en épargner un sous prétexte de bravoure ! Qu’un être qui jouisse de l’exercice codifié de la barbarie puisse en appeler à la vertu fait sourire... 

Dans l’arène, il y a tout ce qu’on veut, sauf de la vertu : du sadisme, des passions tristes, de la joie mauvaise, de la cruauté, de la férocité, de la méchanceté. J’évite, à dessein, la bestialité, car la bête tue pour se nourrir, pour défendre son territoire, protéger ses petits, vivre et survivre. Je ne sache pas qu’il existe dans le règne animal ce spectacle dégradant qui consiste à tuer lentement, pour le plaisir de mettre à mort et de jouir de ce spectacle pour lui-même, avant abandon du cadavre à son néant. La mise en scène, l’exhibition de la cruauté, le sang versé pour s’en rassasier, voilà ce qui caractérise l’homme – pas la bête. 
On voudrait également que celui qui n’aime pas la corrida devienne végétarien : c’est ne pas vouloir comprendre que le problème dans la corrida n’est pas la mise à mort, encore que, mais son spectacle à des fins de jouissance. Quand le boucher tue pour nourrir la population, il ne jouit pas d’abattre – du moins, il n’entre pas dans sa fonction qu’il en soit ainsi... 
Notre époque sent le sang. Quelques uns s’honorent en ne communiant pas dans cette barbarie défendue par son ancienneté : mais il est dans l’ordre des choses que toute barbarie s’enracine dans la tradition et l’ancienneté. L’argument de la tradition devrait être définitivement dirimant. Depuis les temps les plus anciens, le mâle viole la femelle, le fort égorge le faible, le loup dévore l’agneau : est-ce un argument pour que les choses continuent toujours ainsi ? Il y a plus d’humanité dans le regard de mes chats que dans celui d’un être qui hurle de joie quand le taureau vacille et s’effondre, l’œil rempli de larmes et bientôt de néant.

1999 Les Encres

Autour d'une table Dyptique 1 Dyptique 2 Couple L'enfance Dyptique 3 Dyptique 4 Fruits ...