dimanche 31 mars 2013

La Basilique de Monreale

Pour mémoire,

Je viens de regarder ce documentaire, et je découvre des magnifiques mosaïques byzantines qui racontent la bible, réalisé par Marcel Camé, un chef d'oeuvre, sur la chaine TV KTO.
Remarquer comment les personnages sont dessinés à l'aide des couleurs des mosaïques. Les mains entourées de rouge, ou alors le nez marqué par un trait rouge. les visages caractéristiques. Les reflets de lumières dans les tonalités. Leurs corps, les plis dans les vêtements.


"Pour fêter Pâques, KTO vous propose un film documentaire exceptionnel et inédit de Marcel Carné, sur l'un des édifices médiévaux les plus beaux d'Italie, la basilique de Monreale en Sicile.
Lorsqu'il visita la basilique, Marcel Carné fut sous le choc de ces admirables mosaïques qui racontent la Bible.
Rarement les récits bibliques ont été aussi bien rendus par une oeuvre d'art, et pour ce grand maître du cinéma, il fallait porter à l'écran la «Bible de Monreale»."
Source, programme KTO







Ci-dessous, vidéo d'un touriste à la Basilique de Monreale, 



Une autre vidéo sur Dailymotion, cliquez ici

Description intérieure, source Wikipedia
L'intérieur est divisé en trois nefs par des colonnes antiques à chapiteaux corinthiens qui soutiennent des arcades ogivales1, la nef principale ayant une largeur double des nefs latérales. Le chœur, qui jaillit après la croisée du transept, éblouit de tous ses ors.
Les murs et le sol de la cathédrale sont recouverts de marbre dans leur partie inférieure, dans le style islamique. La partie supérieure des murs est entièrement couverte de mosaïques byzantines sur fond d'or. Les mosaïques, exécutées de 1179 à 1182 par des artistes locaux et d'autres venus de Constantinople, couvrent une superficie totale de 6 340 m2.
L'abside est entièrement occupée par la figure d'un immense Christ Pantocrator (maître du monde). Sous le Christ, Marie est représentée avec l'Enfant Jésus, les archanges Gabriel et Michel à ses côtés, ainsi que les apôtres Pierre et Paul avec les autres apôtres. La rangée inférieure représente différents saints.
Les mosaïques de la nef et du mur ouest présentent deux rangées de scènes de la Genèse et du premier livre de l'Ancien Testament : dans la rangée du haut, la Création en six jours, jusqu'à l'expulsion du paradis, et dans la rangée du bas, des scènes de la vie des progéniteurs NoéAbrahamIsaac et Jacob.
Les mosaïques du chœur et du transept représentent des scènes de la vie de Jésus, de l'Annonciation à l'Ascension, et la descente de l'Esprit Saint à la Pentecôte. Sur les murs de la nef sont représentés les miracles de Jésus.
Les mosaïques de la chapelle et de l'abside latérale nord représentent des scènes de la vie des Apôtres tirées des Actes de Paul, tandis que la chapelle et l'abside du côté sud montrent des scènes de la vie de saint Pierre.
Dans le transept sud se trouvent les tombeaux des rois Guillaume Ier et Guillaume II et, dans le transept nord, ceux de Marguerite de Navarre (épouse de Guillaume Ier) et de leurs fils Roger et Henri, ainsi qu'un cénotaphe du roi Louis IX de France.
Dans la partie sud se trouve aussi la chapelle de saint Benoît, ajoutée en 1569, qui sert aujourd'hui de chapelle du Sacrement.
Le porche de la cathédrale a été réalisé par Fazio Gaggini.



mardi 26 mars 2013

Toutes les créatures sur terre ressentent comme nous...

«Toutes les créatures sur terre ressentent comme nous, aspirent au bonheur comme nous. Tous les êtres dans le besoin ont des droits égaux à la protection. Ne pas infliger de douleur à nos humbles frères, voilà notre premier devoir à l’égard des animaux. Mais ce n’est pas suffisant. Nous avons la mission supérieure d’être à leur service lorsqu’ils ont besoin de nous… S’il y a des hommes qui excluent toute créature de Dieu, de l’abri de la compassion et de la désolation, il y aura des hommes qui feront de même pour leurs semblables.» 

Saint François d’Assise









http://intuitionkalunga.blogspot.fr/






mercredi 13 mars 2013

Happening 269 Life - Paris le 17 février 2013

Happening 269 Life - Paris 


Rappel de l'évènement : "Le 2 octobre 2012, à Tel Aviv, 3 militants se sont fait marquer au fer rouge le chiffre 269 sur une place publique.

Ils se sont sacrifiés en solidarité pour un veau rencontré dans une ferme industrielle d'Israël, qui portait ce numéro, 269. 

Dans le but de dénoncer l'exploitation des animaux par l'homme, leur vidéo a été visionnée plus de 150.000 fois en une semaine !


Des militants à travers le monde ont alors choisi de rejoindre ce mouvement en se faisant tatouer cette marque, afin qu'elle devienne un signe de ralliement mondial et de motivation dans cette lutte difficile qu'est la protection animale.
La France ne doit pas se démarquer par son absence...
Cette marque pourrait aussi bien être le numéro tatoué sur un singe de labo, l'étiquette d'une peau de chien dépecé vivant pour la fourrure, le numéro de cage d'un éléphant torturé dans un cirque...

Il convient de trouver des solutions novatrices pour sensibiliser le grand public ; l'empreinte tatouée est non seulement une forte symbolique de compassion et d'empathie pour ces martyrs, mais une formidable opportunité de communiquer par les médias.






























Avec une participante au Happening, nous avons trouvé pleins d'idées pour ceux qui ne veulent pas se faire tatouer le chiffre 269, comme toutes les deux d'ailleurs. L'écrire au stylo sur sa peau à des endroits stratégiques, le broder sur un vêtement, en écusson, sur son sac. une jeune femme avait écrit le chiffre 269 sur ses ongles, je publie les photos sur mon mur. il y a pleins d'alternatives en fait, barettes à cheveux, serre tête et surement bien d'autres idées encore.


Les vidéos de Happening 269 Life - Tatouage - 




Action 269 lors du Salon de l'Agriculture




Photos supplémentaires par Laura Ic Idf

sur Facebook

http://www.facebook.com/media/set/?set=a.10151421703485480.501592.518620479&type=1







Hommage à Stéphane Hessel

Hommage à Stéphane Hessel, par Florence Dartois pour l'INA. 

"Les convictions humanistes de Stéphane Hessel montre la voie d’un renouvellement possible de nos sociétés en pleine mutation."





A lire et à regarder, des documents INA

Cliquez ici 





Pour mémoire, Stéphane Hessel, sa dernière interview


La semaine dernière, "le Nouvel Observateur" publiait un débat entre l'auteur d'"Indignez-vous !", mort la nuit dernière, et le député européen.


Stéphane Hessel et Daniel Cohn-Bendit ((BALTEL/LAMACHERE AURELIE/SIPA et BERTRAND GUAY / AFP)

Dans son essai , "Pour supprimer les partis politiques !?", Cohn-Bendit remet en cause l'utilité des partis politiques. Et vous, Stéphane Hessel, vous avez montré que les mouvements des "indignés" contestent les formations traditionnelles. Pour faire de la politique, faut-il se débarrasser des partis ?
- Stéphane Hessel (*) : La question est de savoir sur quelles forces s'appuyer pour sortir de ce manque d'appétit politique dont souffrent nos sociétés contemporaines. Il n'y a rien de plus triste que d'entendre les gens répéter : "Je ne crois plus à la politique." Sans la politique, il ne peut y avoir de progrès de l'humanité.
Daniel Cohn-Bendit (*) : Le problème que je pose à partir de mon expérience à Europe Ecologie est de savoir si l'intervention la plus efficace dans la vie publique part d'un parti. La réponse est non. Un parti, c'est un système refermé sur lui-même, hermétique à ce qui se passe dans la société. Quand on voit le duel Copé-Fillon à l'UMP, ou le choc titanesque Aubry-Royal au PS, on se dit qu'il faut être totalement " hors sol " pour offrir un tel spectacle. Dans leur quête d'un pape ou d'une papesse, les partis finissent par oublier leur raison d'être.
Daniel Cohn-Bendit écrit qu'un parti c'est un "blindage", une armure où il n'y a plus de débats. Est-ce qu'au fond un parti n'interdit pas l'indignation ?
- S. H. : Ce réflexe d'indignation que j'ai prôné dans mon livre ne peut pas se borner à soutenir un parti politique. Il faut explorer d'autres champs. Les partis se préoccupent trop de ce qui se passe dans leur propre pays, dans un cadre étroitement national. Sans aucune vision du monde.
- D. C.-B. : Je ne dirais pas que les partis empêchent l'indignation mais qu'ils l'instrumentalisent. Un parti est rarement interpellé par ce qui se passe dans la société. Observons les campagnes présidentielles en France : les candidats font comme si l'Europe et le monde n'existaient pas. Ils devraient avoir le courage de dire aux électeurs que la France est devenue un petit pays. Elle pèse à l'échelle du monde ce que pèse le Luxembourg en Europe. Pour autant, un petit pays peut faire de grandes choses.
- S. H. : Les vrais débats sont lancés hors des partis. C'est ce que nous avons fait avec l'économiste Pierre Larrouturou à travers le collectif baptisé Roosevelt 2012. Cette initiative vise à dire que c'est le fonctionnement de l'économie mondiale qui est le point d'achoppement pour tout progrès. Ce que Dany et moi reprochons aux partis traditionnels, c'est leur enfermement dans une longue histoire, dans leurs passés respectifs. Ils ne regardent pas vers le futur. Aujourd'hui, réfléchir à demain, c'est prendre en compte d'abord l'écologie ! Un parti n'est plus une structure suffisante pour porter un tel enjeu qui relève du bien commun.
- D. C.-B. : La question qui se pose pour nos démocraties est d'agir en tenant compte des générations à venir. Comment mobiliser les citoyens sur des enjeux de long terme alors qu'ils réclament des retombées immédiates ? L'écologie est une dimension de réflexion collective qui remet en cause les traditions de gauche comme de droite. Par-delà les clivages partisans, elle mobilise des personnalités aussi diverses que Chantai Jouanno, Michel Rocard, Pierre Larrouturou...
Mais l'action politique, ce n'est pas qu'une juxtaposition d'individualités, c'est d'abord une organisation collective.
- S. H. : C'est pourquoi nous devons créer de nouvelles formes collectives. Nous avons une organisation mondiale, l'ONU, dont les faiblesses et les lâchetés tiennent au fait qu'elle s'appuie sur des gouvernements. Quand on veut faire travailler ensemble 192 pays - dont les deux tiers ne sont pas démocratiques -, on se heurte à des difficultés insurmontables. Un secrétaire général, Kofi Annan, a eu l'intelligence de définir ce que l'on a appelé les huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (lutte contre l'extrême pauvreté, accès à l'éducation, égalité des sexes, etc.). C'est autour de ces objectifs que l'on peut faire travailler ensemble les citoyens du monde. Il existe une formidable capacité d'interpellation qui vient des ONG, justement parce qu'elles ne dépendent pas des gouvernements nationaux. C'est là qu'est l'espoir !
Daniel Cohn-Bendit, au Parlement européen, n'êtes-vous pas à vous tout seul une sorte d'ONG qui interpelle les gouvernements ?
- D. C.-B. : En tout cas, les ONG permettent de dépasser les réflexes de partis. Par exemple Guy Verhofstadt, le président du groupe des démocrates et libéraux au Parlement européen avec qui j'ai signé il y a quelques mois "Debout l'Europe !", c'est un enfant de Thatcher. Nos différences politiques sont profondes mais ne nous empêchent pas de débattre et de porter une cause commune, l'Europe ! Sur l'Europe comme sur l'écologie, on ne progressera pas en mobilisant une partie de la société contre l'autre. Il faut construire des passerelles.
Dans son livre, Daniel Cohn-Bendit se revendique d'un " réformisme subversif ". Ca existe ?
- S. H. : C'est là que la notion d'indignation trouve sa place. Si on commence par s'indigner devant les dysfonctionnements de la société, on se met obligatoirement en quête d'autre chose. Le message du réformisme subversif, c'est : "Indignez-vous, oui, mais pour faire quelque chose !"
- D. C.-B. : Le réformisme subversif est indispensable pour sauver l'Europe. Les gouvernements viennent d'aboutir à un très mauvais accord sur le budget. Au Parlement européen, les députés peuvent commettre un acte subversif en le rejetant pour remettre au coeur du débat la question de la démocratie européenne ! Ils vont subir une pression énorme sur le mode "vous mettez l'Europe en danger !". Ils doivent réfuter ce syndrome dit "de Tina", "There is no alternative". Il y a toujours une alternative. Sinon, il n'y a plus de démocratie.
Et François Hollande, que vous avez soutenu, est-il réformiste ? Subversif ? Ou ni l'un ni l'autre ?
- S. H. : Il est prudent ! Trop prudent. Il ne sera véritablement efficace que s'il intègre le réformisme subversif, c'est-à-dire le besoin de renoncer à des timidités. C'est ce que nous enseigne le livre remarquable de René Passet, " les Grandes Représentations du monde et de l'économie à travers l'histoire. De l'univers magique au tourbillon créateur ". Il y descend en flèche la figure de Milton Friedman. Le danger, c'est la façon dont cet économiste a fait de la mathématique un élément irréversible du fonctionnement de l'économie et a laissé croire, pas seulement à Mme Thatcher mais aussi, un peu, à François Hollande, qu'il n'y a pas moyen de faire autrement.
- D. C.-B. : Hollande se dit : Il faut que j'avance mais je dois donner des garanties à ceux qui ne comprennent pas. Alors il essaie de pacifier, comme il l'a fait lors du débat sur le mariage pour tous ou en recherchant un compromis avec le Medef pour réformer le marché du travail. Hélas, il y a un domaine où il est incapable de rechercher un compromis : c'est l'écologie ! François Hollande soufre d'un blocage culturel ! Sur l'écologie, il est englué dans la culture de la gauche traditionnelle.
Lorsqu'un chômeur en fin de droits s'immole devant une agence de Pôle Emploi à Nantes, est-ce que son acte ne solde pas la mort de la politique, impuissante face à la crise ?
- S. H. : Nous vivons dans une société cruelle, nous le savons. La leçon à tirer de ce drame, c'est que nous ne pouvons pas laisser continuer un système économique et financier qui ne réponde pas aux besoins les plus élémentaires. Et cet événement nous dit aussi qu'il faut aller vite sur les paradis fiscaux, le contrôle des banques, ou la lutte contre la spéculation. Face à la crise, Roosevelt 2012 a bougé en quelques mois ! Donnons-nous jusqu'en septembre pour prendre les décisions subversives et courageuses !
- D. C.-B. : Lors de son discours sur l'état de l'Union, Obama a expliqué que les vingt petites victimes de la tuerie de Newton avaient droit à un vote sur le contrôle des armes. Cet homme qui s'est immolé par le feu à Pôle Emploi, il a droit à un vote pour l'élargissement de la protection sociale. Les jeunes Européens au chômage, ils ont droit à un vote au Parlement européen pour créer enfin une assurance chômage pour les jeunes. Comme les 70 000 morts en Syrie ont droit à un vote à l'ONU.
- S. H. : J'ajoute que ces décisions courageuses et subversives, il est presque impossible de les prendre seul en Europe. C'est pourquoi Dany nous est si précieux au Parlement européen.
Mais il répète qu'il ne sera pas candidat à un nouveau mandat en 2014...
- S. H. : La seule chose que je ne lui pardonnerais pas, c'est qu'il se désintéresse de la politique.
- D. C-B. : Il y a d'autres façons d'intervenir que de se présenter à une élection. Je continuerai à mobiliser, à interpeller, à débattre. Mon modèle, c'est Stéphane Hessel !

Propos recueillis par Maël Thierry et Renaud Dély

(*) DANIEL COHN-BENDIT, cofondateur d'Europe Ecologie en 2009, est député européen depuis 1994 et a écrit récemment "Debout l'Europe !" avec Guy Verhofstadt (André Versaille Editeur). Il vient de publier "Pour supprimer les partis politiques ! ? Réflexions d'un apatride sans parti" (Indigène Editions).
STEPHANE HESSEL, grand résistant, déporté, ancien ambassadeur de France, est l'auteur du best-seller mondial "Indignez-vous !" (Indigène Editions), d'"Engagez-vous !", du "Chemin de l'espérance", avec Edgar Morin (Fayard). Il vient de publier "A nous de jouer ! Appel aux indignés de cette terre" aux Editions Autrement.
(Article publié dans "le Nouvel Observateur" du 21 février 2013)


source : 
http://tempsreel.nouvelobs.com/stephane-hessel/20130227.OBS0157/stephane-hessel-son-dernier-debat-avec-daniel-cohn-bendit.html




1999 Les Encres

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