Par Temps Présent magazine
En Suisse la consommation d’antidépresseurs a plus que doublé ces dix dernières années. Mais la molécule de la dernière génération suscite l’inquiétude. Et si les antidépresseurs poussaient à la violence et au suicide ? En Suisse et à l’étranger, plusieurs faits-divers dramatiques ont attiré l’attention des spécialistes. Des victimes racontent comment la petite pilule qui devait les soulager a fini par les rendre fous.
Des antidépresseurs qui poussent à la violence et au suicide ? C’est la question troublante à laquelle «Temps Présent» s’est confronté. Depuis plusieurs années, des faits-divers dramatiques liés à la consommation d’antidépresseurs de la dernière génération, les ISRS selon le jargon des spécialistes, ont attiré l’attention des psychiatres et des pharmacologues. Souvent très utiles pour soigner des dépressions sévères, ces médicaments peuvent avoir sur certaines personnes de terribles effets : augmentation du risque suicidaire, voire de l’agressivité envers autrui qui peut aller jusqu’à l’homicide. Il faut dire qu’ils agissent directement sur la chimie du cerveau, mais on ne sait pas vraiment jusqu’à quel point.
Une équipe de « Temps Présent » a essayé d’en avoir le cœur net, en Suisse et en Angleterre, où le débat est beaucoup plus avancé. Des victimes de ces antidépresseurs ou leurs proches racontent comment ils en sont venus à commettre des actes extrêmes, à se tourner contre eux-mêmes ou contre leurs proches. Des histoires tragiques, qui ont défrayé la chronique en Suisse, en Angleterre et aux Etats-Unis. Cela pose une vraie question de santé publique, car ces antidépresseurs sont aujourd’hui les plus utilisés. En Suisse, leur consommation a doublé au cours des dix dernières années et on en vend désormais pour plus de 100 millions de francs par an. Or, contrairement à d’autres pays, ce problème reste largement méconnu en Suisse.
Rediffusion le vendredi 9 mars 2012 à 0h45 et le lundi 12 mars 2012 à 15h10 sur RTS Deux.
Générique
Un reportage de Pietro Boschetti et Stéphane Brasey Image : Yves Dubois Son : Mathilda Angullo Montage : Nathalie Bosson
Cliquez ici pour regarder le documentaireTémoignage personnel :
Une amie s'est suicidée suite à un changement d'anti-dépresseur, elle était désespérée, elle trouvait qu'elle perdait la notion de lire le français, des choses qu'elle savait qu'elle oubliait. ce matin là, nous avions rendez vous ensemble pour l'aider à faire de la paperasse à la mairie, elle s'est pendue dans l'appartement où elle vivait avec sa mère, partie en vacances et qui découvra son corps en décomposiition à son retour. Olga, cette amie n'aurait jamais fait ça par elle-même, ce sont bien ces antidépresseurs qui l'ont poussé à cette fin douloureuse. Elle le disait elle-même, et devait voir son psychiatre afin qu'il lui change. ça s'est passé en 1999/2000 à Paris.
Elle tirait le Tarot et elle avait des talents de peintre. Femme sensible, intelligence poétique, difficuté relationnelle avec les hommes, l'alcool en Russie des excès. Olga aimait l'invisible et la Spiritualité.
Je sais qu'elle est dans la Lumière maintenant.