Cette plante est en train de faire tourner les beaux rêves de Monsanto en cauchemars.
Les OGM, pour Monsanto, c’est la réponse absolue à la prédation des insectes.
Pour les écologistes, et pour beaucoup de citoyens responsables, les OGM sont une menace pour l’environnement.
Mais là où tous les militants du monde se cassent les dents contre le puissant loybby OGM, une petite plante fait de la résistance.
L’amarante est une plante bien connue de nos ancêtres, puisque les Incas la considéraient comme une plante sacrée.
Mais pour le lobby OGM, c’est plutôt une « sacrée » plante.
Chaque plante produit environ 12.000 graines par an, et les feuilles contiennent des vitamines A, C et des sels minéraux.
Elle est même plus riche en protéine que le soja, pourtant considéré comme champion en la matière.
Les diététiciens affirment que la protéine de l’amarante est de qualité supérieure à celle du lait de vache.
Ils conseillent d’utiliser les graines moulues d’amarante, mélangées à celle du blé pour faire du pain à qui elles donnent un délicieux goût de noisette.
Mais revenons aux OGM.
La scène du « drame » s’est tenue aux USA, à Macon, en Géorgie.
Un agriculteur remarqua en 2004 que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait généreusement ses plants de soja.
Les champs victimes de cette amarante comportaient une semence qui avait reçu un gène de résistance Roundup.
Depuis cette date, le phénomène s’est étendu à d’autres états : la Caroline du Sud, et du Nord, l’Arkansas, le Tenesse et le Missouri.
Le 25 juillet 2005, the Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés avaient transité vers les plantes naturelles, créant ainsi une graine résistante aux herbicides.
Ce que confirment les experts du CEH (centre for ecology and hydrology), et ce qui contredit les affirmations des pro-OGM qui ont toujours prétendu qu’une hybridation entre une plante génétiquement modifiée, et une plante naturelle était impossible.
Pour le généticien britannique, Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : « il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation ».
La seule solution qu’il restait aux agriculteurs était d’arracher les plants d’amarante à la main.
Sauf que cette plante s’enracine très profondément, rendant cette solution quasi impossible à réaliser.
Du coup, les agriculteurs ont renoncé à cet arrachage.
5000 hectares ont été à ce jour purement et simplement abandonnés, et 50.000 autres hectares sont menacés.
Depuis, ils sont de plus en plus nombreux ces agriculteurs américains qui renoncent à utiliser les plants OGM, d’abord parce qu’ils coûtent de plus en plus chers, et que la rentabilité est de mise en agriculture comme ailleurs, et enfin parce que l’efficacité des OGM est contestable au vu de ce qui est en train de se passer.
Pour Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja, à Dudley, Missouri, personne ne demande plus de graines Monsanto, au point que les graines OGM ont purement et simplement disparu de son catalogue.
Pourtant, cela représentait il y a peu 80% de son catalogue.
Il constate que les agriculteurs retournent aujourd’hui à l’agriculture traditionnelle.
Les OGM, pour Monsanto, c’est la réponse absolue à la prédation des insectes.
Pour les écologistes, et pour beaucoup de citoyens responsables, les OGM sont une menace pour l’environnement.
Mais là où tous les militants du monde se cassent les dents contre le puissant loybby OGM, une petite plante fait de la résistance.
L’amarante est une plante bien connue de nos ancêtres, puisque les Incas la considéraient comme une plante sacrée.
Mais pour le lobby OGM, c’est plutôt une « sacrée » plante.
Chaque plante produit environ 12.000 graines par an, et les feuilles contiennent des vitamines A, C et des sels minéraux.
Elle est même plus riche en protéine que le soja, pourtant considéré comme champion en la matière.
Les diététiciens affirment que la protéine de l’amarante est de qualité supérieure à celle du lait de vache.
Ils conseillent d’utiliser les graines moulues d’amarante, mélangées à celle du blé pour faire du pain à qui elles donnent un délicieux goût de noisette.
Mais revenons aux OGM.
La scène du « drame » s’est tenue aux USA, à Macon, en Géorgie.
Un agriculteur remarqua en 2004 que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait généreusement ses plants de soja.
Les champs victimes de cette amarante comportaient une semence qui avait reçu un gène de résistance Roundup.
Depuis cette date, le phénomène s’est étendu à d’autres états : la Caroline du Sud, et du Nord, l’Arkansas, le Tenesse et le Missouri.
Le 25 juillet 2005, the Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés avaient transité vers les plantes naturelles, créant ainsi une graine résistante aux herbicides.
Ce que confirment les experts du CEH (centre for ecology and hydrology), et ce qui contredit les affirmations des pro-OGM qui ont toujours prétendu qu’une hybridation entre une plante génétiquement modifiée, et une plante naturelle était impossible.
Pour le généticien britannique, Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : « il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation ».
La seule solution qu’il restait aux agriculteurs était d’arracher les plants d’amarante à la main.
Sauf que cette plante s’enracine très profondément, rendant cette solution quasi impossible à réaliser.
Du coup, les agriculteurs ont renoncé à cet arrachage.
5000 hectares ont été à ce jour purement et simplement abandonnés, et 50.000 autres hectares sont menacés.
Depuis, ils sont de plus en plus nombreux ces agriculteurs américains qui renoncent à utiliser les plants OGM, d’abord parce qu’ils coûtent de plus en plus chers, et que la rentabilité est de mise en agriculture comme ailleurs, et enfin parce que l’efficacité des OGM est contestable au vu de ce qui est en train de se passer.
Pour Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja, à Dudley, Missouri, personne ne demande plus de graines Monsanto, au point que les graines OGM ont purement et simplement disparu de son catalogue.
Pourtant, cela représentait il y a peu 80% de son catalogue.
Il constate que les agriculteurs retournent aujourd’hui à l’agriculture traditionnelle.
Comme le dit Sylvie Simon dans un article à paraître dans la revue « votre santé ».
L’amarante est en quelque sorte un boomerang renvoyé par la nature à Monsanto.
« Elle neutralise le prédateur, et s’installe dans des lieux ou elle pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson, et les hautes terres tropicales et n’a pas de problèmes ni avec les insectes, ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimique ».
Les plantes vont-elles réussir là où tous les militants anti OGM du monde ont jusqu’à présent échoué ?
L’amarante est en quelque sorte un boomerang renvoyé par la nature à Monsanto.
« Elle neutralise le prédateur, et s’installe dans des lieux ou elle pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson, et les hautes terres tropicales et n’a pas de problèmes ni avec les insectes, ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimique ».
Les plantes vont-elles réussir là où tous les militants anti OGM du monde ont jusqu’à présent échoué ?
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