lundi 28 mai 2012

Laissez faire Dieu dans chaque instant de votre vie par Maitre Morihei Ueshiba




Lorsque je suis attaqué, je reste calme quelles que soient les circonstances. Je ne suis atttaché ni à la vie, ni à la mort. Je laisse tout tel qu'il est à Dieu. Détachez-vous de la vie ou de la mort et ayez un esprit pret à laisser tout à Dieu, non seulement quand vous etes attaqué, mais également dans chaque instant de votre vie.

Morihei Ueshiba
La pratique de l'Aikido, Budo éditions 1998




Morihei Ueshiba en 1939


"Budo is not a means of felling the opponent by force or by lethal weapons. Neither is it intended to lead the world to destruction by arms and other illegitimate means. True Budo calls for bringing the inner energy of the universe in order, protecting the peace of the world, as well as preserving, everything in nature in its right form. If your opponent tries to pull you, let him pull. Don't pull against him; pull in unison with him.


Aikido does not rely on weapons or brute force to succeed; instead we put ourselves in tune with the universe, maintain peace in our own realms, nurture life, and prevent death and destruction. The true meaning of the term 'samurai' is one who serves and adheres to the power of love. "

-- Morihei Ueshiba, O' Sensei, founder of Aikido

Source : http://ndaikido.com/about_aikido

dimanche 27 mai 2012

La vérité sur la condition animale



Document par Le Collectif V.C.A
- La vérité sur la condition animale -

LA MAFIA DES LOBBIES PHARMACEUTIQUES: Des gens qui vous veulent du "bien". Merci de lire, écouter et partager!


-A lire: Pleins d'infos et révélations édifiantes.

L'histoire du cartel pharmaceutique :

http://economieetfinancemondiale.blogs.n...ouvelobs.com/archive/2009/10/06/l-histoire-du-cartel-pharmaceutique.html

Bayer et IG Farben "L'âge d'or de la science nazie":

http://www.cbgnetwork.org/240.html

http://www.stopvivisection.info/rubrique.php3?id_rubrique=5

http://www.lepost.fr/article/2009/05/16/1538071_lobby-pharmaceutique-les-faits-et-chiffres-pour-comprendre-edifiant.html

http://medicaments.wordpress.com/2008/12/17/poison-pour-les-humains-neutre-pour-les-animaux-en-laboratoire/

http://mili-terre.com/article/24/796/medicaments-testes-sur-animaux-l-homme-en-danger.htm


-A écouter: Les mensonges des lobbies pharmaceutiques (avec Sylvie Simon).

http://www.eboga.fr/AUDIO/Le-mensonge-des-lobbies-pharmaceutiques.html


-Les tests sur animaux et les méthodes de substitution:

http://cav.asso.fr/fr

-Comité scientifique anti-vivisection: http://www.proanima.fr/

-Un scientifique expliquant l'inutilité et les dangers de l'expérimentation animale ainsi que l'intérêt des méthodes de substitutions (en 2 parties):

http://www.youtube.com/watch?v=sFsX3Oobgik

http://www.youtube.com/watch?v=bxNtPb2XFSg

-Enfants cobayes au Nigeria:

http://www.dailymotion.com/video/x3l8va_enfants-cobayes-au-nigeria-reportag_news

"La vivisection est barbare, inutile, un obstacle au progrès de la médecine. Il n'y a que deux catégories de médecins qui sont pour la vivisection: ceux qui ne sont pas suffisamment informés, et ceux qui y gagnent de l'argent". Dr. W. Hartinger, chirurgien, premier président de la Ligue Internationale de Médecins pour l'abolition de la Vivisection, 1992.

Et souvenez vous toujours qu'un bon médicament pour ces gens la, est un médicament qui ne vous soigne pas véritablement, qui ne traite que les symptômes en surface tout en laissant la maladie progresser. Un médicament que vous prendrez sur de longues durées, voir toute votre vie, sans qu'il ne vous aide a guérir et qui rapportera aux labos des milliards en chiffre d'affaire.

Une population en bonne sante n'a absolument aucun intérêt pour l'industrie pharmaceutique!

dimanche 20 mai 2012

La femme, le chien et l'éléphant chez le Bon Dieu Kalunga

Conte par Muangualai

Dans un village vivaient un homme et sa femme. Un jour, l'homme partit à la chasse. La femme resta au village avec leurs enfants. Elle prépara la nourriture, après le repas, elle prit son panier, s'en alla chercher du bois mort dans la savane. Elle en ramassa beaucoup et remplit le panier.

Rentrée à la maison, elle y trouva son mari qui venait lui aussi d'arriver de la chasse.

"D'où viens-tu" lui demanda ce dernier?

Très choquée par cette question, la femme s'en prit à lui: "Comment peux-tu me poser cette question idiote, tu trouves toujours un grand plaisir à manger, à boire et à bavarder. C'est toujours moi qui doit aller chercher du bois mort. C'est toujours moi qui doit préparer à manger. C'est encore moi qui dois puiser de l'eau, éduquer les enfants; au lit, c'est toujours moi qui dort derrière toi. Alors que c'est moi qui allume le feu, je ne peux en bénéficier car tu choisis toujours la meilleure place et je dois m'assoir derrière toi!"

"Allons voir le Bon Dieu Kalunga pour qu'il nous dise pourquoi je dois souffrir chaque jour, en tout instant alors que toi tu te reposes, tu occupes la première place partout, en tout temps."

L'homme essaya de calmer sa femme mais en vain; elle le poursuivant partout dans la maison, le menaçant de plus en plus. Il fut contraint d'accepter la proposition de la femme. Il partirent voir le Bon Dieu afin qu'il règle ce litige

Chemin faisant, ils rencontrèrent le chien et l'éléphant qui eux aussi voulaient se rendre chez le Bon Dieu. Ils firent donc route ensemble.

L'homme marchait devant, suivi de sa femme, du chien et de l'éléphant.

Alors Kalunga se tourna vers la femme, lui dit : "Pourquoi êtes-vous venue me voir? Que puis-je pour vous? Pourquoi n'êtes-vous pas contente?"

"Je ne suis pas contente" lui répondit-elle, "parce que l'homme que vous m'avez donné comme mari ne fait rien. Il ne cherche pas le bois mort. Il ne s'occupe pas de l'éducation des enfants. Il ne va jamais puiser de l'eau. C'est moi qui fais tout. Pourquoi alors doit-il occuper la première place tout près du feu que moi j'ai allumé pendant que moi, je meurs de froid derrière lui? D'où vient qu'il doit occuper la première place partout?"

Le Bon Dieu l'écouta attentivement et lui dit: "Tu as bien parlé, maintenant va te reposer. Je te donnerai la réponse plus tard".

Dieu convoqua le chien. Ce dernier se présenta devant lui. "Et toi, quel est ton problème?", demanda-t-il à ce dernier.

Le chien lui répondit en ces termes: "Seigneur, je chasse tous les jours avec les hommes, mes maîtres. C'est moi qui pourchasse le gibier, l'attrape ou l'achève. Mais, quand vient le moment de manger, on ne me donne que des os et lorsque je proteste, je suis battu à coups de bâton et chassé de la maison. Dites-moi pourquoi cette souffrance? Quel mal ai-je fait? Je suis pourtant l'ami fidèle des hommes".>
Le bon Dieu lui demanda d'aller se reposer à son tour.

Vint le tour de l'éléphant, il dit à Dieu: "Pouvez-vous m'expliquer ceci? Pourquoi les autres animaux donne naissance à deux, trois et même plusieurs petits à la fois; alors que moi, mêmesi j'ai un gros ventre, je n'en a qu'un seul? D'où me vient cette punition?

Dieu lui répondit: "J'ai écouté ta plainte, va te reposer avec les autres".
Le soir, Dieu convoqua la femme, le chien, I'éléphant dans sa cour. Il dit à la femme: "Va passer la nuit dans cette maison".

Au chien, il lui indiqua une autre maison. À l'éléphant, il dit: "Quant à toi, tu vas dormir dans la grande cour".

Ils se rendirent chacun à l'endroit qui leur avait été désigné. Dans sa maison, la femme trouva un petit garçon déjà couché dans le lit. Sans le bouger, elle alla dormir derrière lui jusqu'au matin.

Le chien trouva une marmite remplie de viande. Il passa toute la nuit à la vider.

Quant à l'éléphant, au lieu de dormir, il se mit à tout écraser dans la cour: bananiers, patates douces, toutes les plantes jusqu'à faire de la cour un désert.

Au milieu de la nuit, Dieu envoya ses gens pour s'informer de la situation. Quelle ne fut pas leur surprise! Ils trouvèrent la femme couchée derrière le petit garçon, le chien en train de se régaler, I'éléphant détruisant tout dans la cour. Ils firent leur rapport à leur Maître Kalunga.

Le matin, Dieu demanda à la femme: "Où étais-tu couchée cette nuit?"

"Derrière", répondit celle-ci, "Quand je suis arrivée pour dormir, la place de devant était déjà occupée par un petit garçon. Ne voulant pas le déranger, je me suis couchée derrière lui".

Dieu répliqua :"Comment peux-tu avoir peur de ce petit, c'est à toi que j'ai donné cette place et non pas à lui. C'était toi la responsable de cette maison, tu as préféré léguer tes droits. De ce fait, tu as prouvé par ton comportement que l'homme est ton protecteur. Désormais, ne réclame plus rien, rentre chez toi avec ton mari, continuez à vivre comme avant".

Au chien, il lui montra les os: "Pourquoi as-tu mangé toute la viande sans en laisser un morceau aux autres? Retourne au village, contente toi de ce qu'on te donne car si tes maîtres te laissaient le plat de viande, il ne resterait plus rien pour eux".

Dieu se tourna vers l'éléphant, s'adressa à lui en ces termes: "Toi qui voulait avoir plusieurs petits comme les autres animaux, regarde les dégâts que tu as causés. Tu es seul. Que serait-il advenu si vous aviez été plus nombreux dams la même cour? Retourne chez toi, sois heureux de n'avoir qu'un seul petit à la fois".

Depuis ce temps, les choses sont ainsi, le monde marche bien et chacun garde la place qu'il a su mériter.

Muangalai

Source : http://traces-et-memoires.com/node/60
 
 

Maman Kalunga, meilleure artiste 2010

Maman kalunga meilleur artiste comedienne 2010 au micro de Noella Mandinga

Voir la vidéo
http://www.dailymotion.com/video/xlfz64_maman-kalunga_music


Maman Kalunga a des airs d'Amma pour ceux qui connaissent !!!

Inde : l’expérimentation animale hors la loi



Publié par One Voice

Mai 2012. L’Inde vient d’interdire l’utilisation des animaux vivants dans les centres de recherche et à des fins éducatives. One Voice qui agit au quotidien pour l’abolition de l’expérimentation animale s’en réjouit et voit là un pas majeur pour le développement d’une recherche moderne et éthique.

Rien ne peut légitimer de faire souffrir des êtres vivants et l’Inde vient de délivrer un grand message en ce sens. La Constitution de ce pays contient une disposition sur les devoirs fondamentaux au rang desquels figure la compassion vis-à-vis des animaux et une loi sur la prévention de la cruauté envers les animaux existe. Mais la toute nouvelle disposition, nourrie de ces textes, annoncée par Jairam Ramesh, ministre de l’Environnement et des Forêts, va nettement plus loin : elle met hors la loi l’expérimentation animale dans les établissements d’enseignement et de recherche.

Changer les pratiques et les mentalités
A la tête du comité d’éthique animale institutionnel (Institutional Animal Ethics Committee, IAEC), Mangal Jain a détaillé l’esprit et le propos de ces nouvelles dispositions, soulignant au passage le caractère archaïque de l’expérimentation animale, la cruauté l’y disputant à l’absurde.

Il rappelle à tous les établissements de recherche l’éventail des outils de substitution (culture cellulaire, modélisation informatique…) dont ils disposent et qui ne vont pas manquer de se développer. Pour l’heure, la recherche moléculaire fait exception à cette règle. On peut espérer que ce sera la prochaine étape.

L’animal échantillon : un leurre
Comme le soutient One Voice depuis le début de son combat, de la violence et de la cruauté ne peut jaillir le remède aux maux des hommes. Les animaux sont des êtres sensibles, « sentients », et des dizaines de millions d’entre eux meurent chaque année dans d’innommables souffrances du fait ou des suites de l’expérimentation. Sur un plan éthique, rien ne peut justifier cette torture. Et, cruelle ironie, on sait aujourd’hui, que les enseignements tirés de telles pratiques sont loin d’être fiables et, pire, parfois même dangereux pour l’homme. La valeur informative recueillie de l’expérimentation animale est limitée, les sujets développant au cours de celle-ci, du stress et des troubles qui faussent les résultats.

Recherche d’avant-garde
Avec sa nouvelle loi, l’Inde a clairement déclaré la « cruauté indésirable ». Ce texte ne restera pas un vœu pieux : en cas d’infraction, les peines encourues peuvent aller jusqu’à cinq ans de prison et de fortes amendes, des contrôles étant prévus par le législateur. Incontestablement, cette loi place l’Inde à l’avant-garde de la recherche et de l’éducation scientifique. One Voice, qui se félicite de cette décision, travaille au quotidien pour que d’autres pays lui emboitent le pas au plus vite.

Source :
http://www.one-voice.fr/sante-sans-torture/inde-lexperimentation-animale-hors-la-loi/

L'Inde : un enseignement non violent envers les animaux



Bonnes nouvelles

Inde : un enseignement non violent envers les animaux


Asia Times – 03 décembre 2011

Raja Murthy – auteur indépendant, Mumbai (Inde)
En interdisant depuis peu de disséquer des animaux dans les laboratoires universitaires, l’Inde a fait progresser la reconnaissance du droit à la vie des animaux et compte à terme abolir ces pratiques à l’échelle nationale. Désormais, étudiants et enseignants s’appuieront sur des simulations informatiques pour étudier l’anatomie au lieu de torturer des animaux au nom de la science.

Les recommandations contre la dissection émises par la Commission UGC des subventions universitaires (University Grants Commission), qui est l’autorité de tutelle de l’enseignement supérieur, épargneront près de 19 millions d’animaux chaque année en Inde.

Elles réduiront les souffrances des nombreuses espèces (lapins, singes, chats, cochons d’Inde, grenouilles, souris, papillons et autres insectes) qui sont coupées en morceaux dans les laboratoires ou soumises à toutes sortes d’expériences ou de procédures douloureuses.

Les « Recommandations relatives à l’arrêt progressif de la dissection et de l’expérimentation animale en Zoologie/Sciences de la vie » publiées par l’UGC le 26 novembre 2011 ont été produites par un groupe de travail chargé d’étudier spécifiquement la question [1]. Elles portent un coup d’arrêt à 90 ans de pratiques sur les animaux dans les laboratoires de biologie du sous-continent.

L’opposition à la dissection animale gagne du terrain à travers le monde. L’Argentine, l’Australie, Israël, l’Italie, la Pologne ou encore la Suisse ont décidé d’interdire cette pratique dans les écoles ou de ne l’autoriser qu’à l’université.

Aux États-Unis, l’État de New York, le New Jersey, la Californie, l’Illinois, la Pennsylvanie, la Virginie, le Vermont, le Rhode Island et l’Oregon laissent aux étudiants la liberté de choisir ou ont instauré des comités de surveillance spécifiques.

Quelque 6 millions de vertébrés sont disséqués chaque année dans les lycées américains et plus de 170 espèces d’animaux non humains sont soumises à des procédures de dissection ou de vivisection – autrement dit découpées alors qu’elles sont toujours en vie [2].

Les recommandations indiennes sont le premier exemple d’une action soutenue par le gouvernement en vue d’interdire progressivement la dissection à tous les niveaux ou de la limiter à des travaux « essentiels » sur des animaux de laboratoire.

Dans ce pays, la liberté de choisir a été reconnue aux élèves par les pouvoirs publics en 1997 et l’interdiction de disséquer des rats, des grenouilles et des souris a été prononcée en 2001 pour les plus de 8500 écoles relevant du Conseil central de l’enseignement secondaire.

De grandes facultés de médecine américaines comme Harvard, Stanford et Yale ne forment déjà plus leurs étudiants sur des animaux vivants mais sur des cadavres humains et à partir de simulations.

Pilote en matière d’apprentissage plus compatissant des sciences, le centre de recherche national Mahatma Gandhi Doerenkamp (MGDC) a pour mission de découvrir des « Alternatives à l’utilisation des animaux dans l’enseignement des sciences de la vie » dans le respect du principe de non violence (ahimsa) défendu par Gandhi.

Le MGDC soumet de nouveaux programmes d’enseignement à l’approbation de l’UGC, une initiative qui permet d’élargir à d’autres êtres sensibles le dicton « Traitez les autres comme vous aimeriez qu’ils vous traitent ».

Créé par la fondation suisse Doerenkamp-Zbinden, le centre Mahatma Gandhi Doerenkamp travaille sur des outils de formation par simulation informatique de la dissection, avec le concours de groupes de protection des animaux tels que PETA, People for Animals et I-CARE.

Les recommandations de l’UGC aboliront des mesures que les militants pour les droits des animaux entre autres considèrent comme l’arrogance froide et barbare d’une espèce parmi des millions d’autres sur cette planète qui agit comme si le monde entier n’était là que pour la servir.

Pour MA Akbarsha, directeur du MGDC, les recommandations de l’UGC sont « d’une importance historique, ouvrant la voie à la restauration des habitats d’espèces menacées, de la biodiversité et de l’équilibre écologique ».

Les recommandations contre la dissection de l’UGC se préoccupent tout autant du respect de la vie que des problèmes environnementaux : « … à la lumière de l’avènement de nouvelles disciplines comme la biodiversité, la biochimie, la biophysique, la biologie moléculaire, etc., l’importance accordée actuellement aux travaux pratiques d’anatomie est excessive. (…) Le nombre de ces institutions s’est multiplié et plus d’un million d’étudiants s’inscrivent à des programmes qui imposent des dissections d’animaux. La plupart des animaux sont capturés à l’état sauvage et leur soustraction sans discernement de leur milieu naturel perturbe la biodiversité et l’équilibre écologique.

Les dissections d’animaux contribuent de fait à la perte d’habitats, à la pollution, aux changements climatiques et à l’affaiblissement des populations animales. Il est évident que la demande en animaux pour la dissection alourdit la pression sur les espèces menacées. Les grenouilles, dont le déclin de population a atteint récemment des seuils alarmants, sont souvent citées en exemple. »

Le siège de PETA à Mumbai a qualifié l’évolution de l’UGC de « victoire majeure pour les animaux ». PETA Inde a fait campagne pour réclamer l’interdiction de la dissection, notamment en écrivant au comité d’experts de l’UGC et en faisant signer des pétitions aux étudiants et dans la rue.

Coordinatrice de projets pour PETA Inde, Benazir Suraiya a raconté le dégoût qu’elle a ressenti en assistant à la vivisection d’animaux en laboratoires, avec et sans anesthésie.

« Alors que la dissection de cadavres humains se pratique dans les facultés de médecine, il est particulièrement injuste de tuer pour des expériences ou de découper encore vivants des animaux qui ne sont pas capables de dire leur douleur ni de se défendre. Les animaux ont autant que nous le droit de vivre sur Terre », a déclaré Suraiya à Asian Times Online.

Un point de vue raisonnable sachant que l’auteur n’apprécierait pas d’être enfermé par Bugs Bunny puis tronçonné vivant dans le but de développer une super carotte ne présentant aucun risque pour le bien-être des lapins.

Selon les militants pour les droits des animaux, des études ont par ailleurs montré que l’utilisation d’animaux pour la dissection et l’expérimentation met beaucoup d’étudiants mal à l’aise, de l’école à l’université, et les dissuade souvent de poursuivre une carrière scientifique.

La préparation de programmes alternatifs est l’affaire du centre MGDC rattaché à l’université de Bharatidasan à Tiruchirappalli (Trichy) au sud de l’Inde. Le centre a mis en exergue sur son site Internet la citation du Mahatma Gandhi : « La grandeur d’une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés à la façon dont elle traite ses animaux ».

Approuvées par le ministère du Développement des ressources humaines, les recommandations de l’UGC ont été publiées après la prise en compte des entorses des lois en vigueur sur l’utilisation des animaux dans les laboratoires.

Les nouvelles recommandations sont en phase avec la Loi de 1972 relative à la protection de la faune et de la flore sauvages, et la Loi de 1960 relative à la prévention de la cruauté envers les animaux. L’article 51A (G) de la constitution indienne stipule : « Il est du devoir de tout citoyen de l’Inde de protéger et de favoriser l’environnement naturel, notamment les forêts, les lacs, les cours d’eau, la faune et la flore sauvages, et de faire preuve de compassion envers toutes les créatures vivantes ».

Les recommandations appliquent en réalité l’Article 17.1 (d) de la Loi de 1960 relative à la prévention de la cruauté envers les animaux. Ce texte incite à éviter le plus possible l’expérimentation animale dans les facultés de médecine, les hôpitaux, les laboratoires scientifiques, etc. dès lors que des alternatives tels que des livres, des mannequins, des films etc. apportent les mêmes enseignements. Dans son Article 17 (f), la loi demande, si possible, de ne pas utiliser l’expérimentation animale dans le seul but d’acquérir des gestes techniques.

Le MGDC a organisé les 25 et 26 novembre 2011 à l’université Stella Maris (Chenmai) un week-end de réflexion sur de nouveaux modes de promotion de l’enseignement des sciences sans torturer d’êtres vivants. Ce cursus moins violent pourrait comporter un rappel que nul n’échappe à cette loi de la nature : qui sème le vent récolte la tempête.

Notes :
1. Commission UGC des subventions universitaires de New Dehli, Recommandations relatives à l’arrêt progressif de la dissection et de l’expérimentation animale en Zoologie/Sciences de la vie (en anglais) (http://www.ugc.ac.in/notices/guidelines_animaldisection.pdf)

2. Procédure courante dans les classes de premier cycle, la décérébration consiste à détruire le système nerveux central d’un animal pour étudier différents processus physiologiques. Selon la Humane Society of the United States (Washington), elle est surtout pratiquée sur des grenouilles et des tortues. Après avoir endommagé la moelle épinière de l’animal vivant, une aiguille est introduite derrière le crâne et manipulée pour « triturer » le tissu cérébral. Les étudiants insèrent ensuite l’aiguille dans le canal rachidien pour détruire les réflexes de l’animal qui, toujours vivant, continue à manifester des réactions physiologiques plusieurs heures après la décérébration. – Questions et réponses sur la dissection, Humane Society of the United States (http://www.humanesociety.org/issues/dissection/qa/questions_answers.html)




1999 Les Encres

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