vendredi 27 juillet 2012

Brésil, les territoires indigènes en danger





"Le rayonnement économique du Brésil masque une véritable régression du pays au niveau des droits de l'homme. La menace qui pèse sur les peuples indigènes n'a jamais été pire, même au temps de la dictature militaire. La façon dont on bafoue ces peuples, dont on leur vole leurs terres, dont on les destitue de leur avenir a des relents de déjà-vu. On connaît déjà la fin si on ne fait rien. Protestons !
Faites tourner SVP."  


Planète Amazonie

Brésil : les territoires indigènes déjà démarqués menacés par une ordonnance


Malgré les textes de lois, la reconnaissance et la démarcation des territoires indigènes au Brésil, qui assureraient à ces peuples leur droit de maintenir leur mode de vie traditionel, n’ont toujours pas été complétement réalisés. Aujourd’hui, dans sa course à la croissance économique, le Brésil prétend disposer de ces territoires comme bon lui semble. La convention 169 de l’Organistion Internationale du Travail (OIT) obligent ses signataires (dont le Brésil fait partie) a effectuer une consultation libre et informée des peuples indigènes avant l’implantation de tout projet d’exploitation des ressources présentes sur ces terres. 
Pour pouvoir exploiter sans entrave les ressources des territoires indigènes, le Brésil vient d’émettre une ordonnance (portaria 303) qui bafoue les traités internationaux ainsi que la propre constitution du pays, et qui permettrait de ne pas consulter les populations indigènes avant l’implantation de projets d’exploitation sur leurs terres.
 Encore une fois, le gouvernement fédéral se plie aux intérêts de l’industrie agricole et prie pour le succès du capital, indique un communiqué du Conseil Indigéniste missionnaire (CIMI) qui remet en question l’ordonnance 303 de l’ Advocacia Geral da União (AGU – organisme juridique qui défend et sert de conseil au gouvernement) publiée dans le Journal Officiel de l’Union ce mardi 17 juillet 2012.
Le reportage est publié par l’Agence Latino-Américaine et des Caraïbes de Communication (ALC) le 23 juillet 2012.
L’ordonnance prévoit que « l’usufruit des richesses du sol, des rivières et des lacs existants sur les terres indigènes peut être relativisé chaque fois qu’il existe un relevant intérêt public de l’Union ».
 Cela contredit les accords nationaux et internationaux signés par le Brésil, comme la Convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), qui détermine la réalisation de consultation préalable des communautés indigènes sur les projets qui interfèrent sur leurs territoires.
Le gouvernement fédéral va à dans le sens du souhait de la présidente de la Confédération Nationale de l’Agriculture (CNA), la sénatrice Katia Abreu qui, avec la Fédération de l’Agriculture et de l’Élevage du Mato Grosso do Sul (Famasul), a suggéré à l’AGU une telle ordonnance, dans le but de retirer du Pouvoir Judiciaire les processus de démarcation et d’attribuer au gouvernement le pouvoir sur ces décisions.
Le procureur de l’état du Mato Grosso do Sul, João Barcellos Lima, a déclaré que les études de démarcation de terres indigènes devaient être refaites, avec la participation du gouvernement local, qu’il “est nécessaire d’annuler ce qui a déjà été fait et recommencer au début, en modifiant les groupes techniques.”

Suite de l'article :



ça me fait penser étrangement à la politique du parti communiste chinois et Hun Jintao à l'encontre du Tibet, de la Mongolie... en Afrique aussi des paysans sont expulsés de leur terre pour la croissance pour le PCC avec la bénédictions des chefs d'états africains... Un de ces jours, il faudrait que tous les peuples du monde manifestent ensemble contre les dictatures, les abus d'autorité et les privations des terres ancestrales ainsi que les cultures qui vont avec.








lundi 16 juillet 2012

Manifestation pour le Tibet - Vendredi 13 juillet 2012

Manifestation pour le Tibet à Paris, vendredi 13 juillet 2012 près de l'ambassade de Chine - organisé par Etudiants Libres pour le Tibet.

Solidarité avec les tibétains. Il y a un milliers de moines, entre 200 à 300 nonnes dans les prisons au Tibet, bien entendu ils sont violentés et surement torturés... de plus 43 immolations depuis 2009 pour protester contre la repression chinoise au Tibet. 





















Article du courrier international, 10 juillet 2012

Les immolations, “une forme de protestation politique”

Tous les autres modes de contestation ayant échoué, "les Tibétains continueront à s’immoler tant que la Chine ne changera pas sa politique". De passage à Genève, le tibétologue américain Robert Barnett, internationalement reconnu, livre au quotidien Le Temps sa vision de cette crise sans fin.

Que signifient les immolations en série au Tibet ?
ROBERT BARNETT Nous sommes dans une crise sérieuse. Les tentatives de dialogue entre le dalaï-lama et la Chine sont au point mort. Le chef spirituel des bouddhistes tibétains lui-même a déclaré que toute discussion est futile et ses représentants ont démissionné [en juin]. Les immolations par le feu de Tibétains sont le signe d’un développement très grave de la situation. Nous n’avions jamais vu cela auparavant. Elles véhiculent un message politique d’une force telle que ni les autorités tibétaines ni Pékin ne savent comment y répondre. Les autorités chinoises ont adopté une ligne dure dont elles ne peuvent dévier sans risquer de perdre la face. Pour le dalaï-lama, il est très difficile d’agir depuis qu’il s’est retiré des affaires politiques pour laisser la place à un gouvernement laïc. Il revient à cette nouvelle entité de prendre en charge la situation.

Comment expliquez-vous que les Tibétains aient opté pour cette forme de protestation extrême ?
Les immolations se sont développées comme une forme de protestation politique, parce que les autres modes de contestation ont échoué. Si une manifestation connaît des débordements, elle offre une occasion supplémentaire aux Chinois de réprimer les contestataires. En retournant la violence contre eux seuls, les Tibétains ont trouvé un moyen de protester en évitant tout dommage collatéral.

Ce nouveau mode de protestation est-il efficace ?
Les immolations ont un effet symbolique et mobilisateur, parce que ce geste va puiser dans les racines profondes du bouddhisme. Ceux qui commettent cet acte ont le sentiment de se dévouer totalement à la communauté. C’est un acte culturel, il n’y a pas d’agenda politique derrière, mais quelque chose de bien plus important : préserver l’identité, la culture, le langage, la religion du Tibet. Les Tibétains ont ainsi choisi une méthode de protestation très intelligente et efficace.

Comment ce geste est-il perçu par le bouddhisme tibétain ?
Il y a déjà eu des cas de suicide de moines, mais ils sont rares et restent cantonnés aux cercles privés. Le bouddhisme interdit de s’ôter la vie si c’est un acte motivé par des raisons égoïstes. Mais on trouve dans les textes anciens quelques cas très symboliques de sacrifice, synonymes de dévouement total. Le dalaï-lama lui-même paraît divisé sur cette question. Partisan de la non-violence, il n’approuve pas que des personnes se donnent la mort, mais il reconnaît que ceux qui se sont immolés l’ont fait pour la communauté tibétaine.

Pourquoi les immolations ont-elles lieu surtout en périphérie de la région autonome du Tibet ?

Les politiques répressives de la Chine y sont arrivées plus tard et de manière plus brutale. Jusqu’en 1990, alors que la région autonome du Tibet était totalement sous le contrôle de Pékin, les communautés tibétaines en périphérie [situées dans le Tibet historique] cohabitaient plutôt tranquillement avec le Parti communiste. Au début des années 2000, la Chine a décidé d’appliquer la même ligne dure à ces régions. En 2006, les dépenses par personne pour la sécurité dans les préfectures tibétaines de la province du Sichuan étaient cinq fois supérieures à celles dans les préfectures non tibétaines de cette même province. Puis, dès 2008, l’année où ont éclaté des protestations dans la région autonome du Tibet, l’étau s’est encore resserré. 
Pékin a envoyé 21 000 cadres du Parti dans 5 400 villages à des fins de propagande. Les photos du dalaï-lama sont désormais bannies, les cadres du Parti communiste se sont installés dans les monastères pour imposer aux moines des séances de rééducation patriotique où ils doivent porter allégeance au Parti communiste et renier leur chef spirituel. On peut voir un lien direct entre les interventions extrêmes des autorités chinoises et les immolations : la répression crée des protestations qui engendrent plus de répression. C’est un cercle vicieux. Les immolations continueront tant que la Chine ne changera pas sa politique.

Quelle est la position de la communauté internationale ?
C’est un sujet extrêmement sensible. Le Tibet représente un quart du territoire chinois et une zone tampon entre deux puissances nucléaires : l’Inde et la Chine. Les diplomaties étrangères ont des bonnes raisons de se sentir concernées. Ce n’est pas seulement une question de droits de l’homme, mais aussi de sécurité régionale. La communauté internationale doit créer un mécanisme afin de rétablir un dialogue privé entre la Chine et le dalaï-lama. Le problème tibétain est un conflit de niveau faible. Il ne s’agit pas d’une guerre, il n’y a pas de tuerie. Mais, avec la radicalisation que l’on observe aujourd’hui, il devient de plus en plus difficile de rétablir le dialogue. Le dalaï-lama va bientôt mourir [il vient de fêter son 77e anniversaire] : sans leader spirituel, le nationalisme tibétain ne va pas s’éteindre, mais la situation sera encore plus difficile à résoudre. Si Nelson Mandela était mort plus tôt, l’Afrique du Sud aurait connu bien plus de difficultés.

Source :



dimanche 15 juillet 2012

Poétic Painting, Juillet 2012








Voici un nouveau travail, poésie en image avec des animaux, inspirés par le Bestiaire du Christ,  le chef-d’œuvre de Louis Charbonneau-Lassay, datant de la première moitié du XXe siècle, consacré à la symbolique de l'Occident chrétien, aux éditions Albin Michel, et aussi par des photos d'animaux, certaines peintures d'animaux, et par mon imaginaire et par Dieu. 

Ce sont des études et des recherches de couleurs et de compositions. L'objectif est de faire une dizaine de compositions, puis de les approfondir en les améliorant.

Format 21 x 15 cm sur papier
Mine de plomb, crayons pastels et feutres + infographie Gimp

Michael Jackson - Heal the world




The King of the Pop ****

Message spirituel éternel


I love You 


Man in the mirror




vendredi 6 juillet 2012

James Bowen et Bob son chat


James Bowen is a street musician in London. He found Bob the cat in 2007 and the pair have been inseparable ever since. James has written a book about their adventures called A Street Cat Named Bob: How One Man And His Cat Found Hope On The Streets.








Sa page sur facebook
http://www.facebook.com/StreetCatBob


Sur Kalunga, mon nom d'artiste



Au sujet de Kalunga, mon nom d'artiste : il y a une ville en Inde du Nord qui s'appelle Kalunga et une autre en Australie, de plus des 3 en Afrique plus normale puisque Kalunga est de la langue bantue. Si quelqu'un en sait la raison, qu'il me le dise. Kalunga c'est aussi l'ancetre africain, de plus la Création contenant toutes les créatures, l'Infini, l'Amour. Kalunga a migré aussi au Brésil puisqu'elle est la déesse de la mer et à Cuba, où Kalunga est le grand bienfaiteur et le Dieu des Dieux.

Kalunga enracine... Kalunga c'est aussi Dieu en chacun - dans une autre langue !!!! ça rejoint aussi le principe vital Ka de l'égypte ancienne.
Kalunga c'est aussi le monde de l'au-delà. et l'océan comme Gyatso en tibétain. L'Afrique a une histoire spirituelle très riche qui rejoint les autres cultures spirituelles, dans leur lien avec l'Infini et l'au-delà.
Kalunga amène la médiumnité et la voyance, ainsi que la mystique.

 Kalunga s'apparente intérieurement à la nature de Bouddha, que tous le monde est, ou bien la nature de Dieu Absolu.


jeudi 5 juillet 2012

Quand la compassion s'étend des Hommes aux Animaux

Dexter Scott King, le fils de Martin Luther King ainsi que sa femme sont devenus végans il y a quelques années. Selon Dexter, c'est une continuité des idéaux de son père pour la non-violence, le respect de la Vie et la compassion et ils supposent tous les deux que Martin Luther King serait devenus végétarien ou végan s'il vivait encore. Je viens de l'apprendre aujourd'hui !!! et ça confirme encore et encore ce que intuitivement nous savons déjà. La discrimination entre les races, les sexes, les abus, l'esclavage devraient être arrétés autant pour les Humains que pour les Animaux. J'en connais qui se fâchent en lisant ça... et pourtant eux-elles aussi ont subit et subissent encore des discrimations, des injustices. A méditer !






"Veganism has given me a higher level of awareness and spirituality, primary because the energy associated with eating has shifted to other areas. ...

If you're violent to yourself by putting [harmful] things into your body that violate its spirit, it will be difficult not to perpetuate that [violence] onto someone else"

~Dexter Scott King (Son of Martin Luther King, Jr.)~

1999 Les Encres

Autour d'une table Dyptique 1 Dyptique 2 Couple L'enfance Dyptique 3 Dyptique 4 Fruits ...