"Pour Kandinsky, le cercle est la figure idéale, la plus simple et la plus chargée d'implications formelles.
Refermé sur lui-même, il organise des tensions en son sein à l'extérieur de son diamètre une périphérie qui attire et repousse les sinuosités ou les droites qui l'entourent. Il peut également se mouvoir dans l'espace du tableau et la plénitude de sa configuation le transforme alors, selon la position qu'il y occupe, en astre, en ponctuation, en grain infime. Ici (tableau ci-dessus -dans le cercle noir -), le cercle est le tableau aux dimensions duquel s'élargit, image dans l'image, figure dans la figure. On pourrait alors se demander pourquoi Kandinsky n'a pas utilisé directement un tondo ? la réponse est évidente : le cercle noir n'est pas tangent aux côtés du carré dans lequel il s'inscrit, l'espace minime et la ligne parfois vaporeuse qui le délimitent le font littéralement surgir du fond sur lequel il se dessine, soulignant ainsi sa présence implosive. "
Ramon Tio Bellido Editions Hazan
Refermé sur lui-même, il organise des tensions en son sein à l'extérieur de son diamètre une périphérie qui attire et repousse les sinuosités ou les droites qui l'entourent. Il peut également se mouvoir dans l'espace du tableau et la plénitude de sa configuation le transforme alors, selon la position qu'il y occupe, en astre, en ponctuation, en grain infime. Ici (tableau ci-dessus -dans le cercle noir -), le cercle est le tableau aux dimensions duquel s'élargit, image dans l'image, figure dans la figure. On pourrait alors se demander pourquoi Kandinsky n'a pas utilisé directement un tondo ? la réponse est évidente : le cercle noir n'est pas tangent aux côtés du carré dans lequel il s'inscrit, l'espace minime et la ligne parfois vaporeuse qui le délimitent le font littéralement surgir du fond sur lequel il se dessine, soulignant ainsi sa présence implosive. "
Ramon Tio Bellido Editions Hazan
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire